
Notre-Dame des Anges
Dans la chapelle Notre-Dame des Anges, l’ex-voto le plus ancien date de 1882. Elle a donc vraisemblablement été bâtie à la fin du XIXème siècle. Du parvis, on aperçoit au loin le sanctuaire Notre-Dame des Anges de Pignans, fondé en 517, par Thierry 1er, fils de Clovis. Est-ce l’origine de son nom ? Peut-être. La dévotion à Notre-Dame des Anges est répandue dans la région.
Toujours est-il que le 15 octobre 1901, Mgr Aloys Arnaud, évêque de Fréjus-Toulon, vint à la villa de Mr l’abbé Mathieu, curé de Rians et propriétaire du lieu, et procéda dans cette chapelle à la consécration d’un calice et à la confirmation de plusieurs enfants. Ce fut aussi l’occasion de bénir un chemin de Croix dans la chapelle et la croix monumentale qui surplombe le village.
En 1925, il est noté que la chapelle devra rester à perpétuité affectée à l’exercice du culte catholique.
1961 La fraternité Sidi-Saad
De retour de Tunisie, après l’expulsion par le gouvernement en 1961, la Fraternité de Sidi-Saâd (inspirée par la spiritualité du Bienheureux Charles de Foucauld) s’installe à Villecroze dans le Var, sur le domaine de Pont-Gourgeon, où le père Henrion meurt en 1969, en prononçant ces dernières paroles : « Jusque-là, tout a été de Dieu ici ; surtout ne faites jamais rien de vous-mêmes pour qu’il en soit toujours ainsi ». Sa tombe se trouve à Villecroze. La fraternité disparut peu à peu et la dernière ermite, sœur Paul-Marie, vit désormais en maison médicalisée à Marseille.
Père Charles Henrion Sr Geneviève et sr Paul-Marie Sr Geneviève et sr Paul-Marie
1990 Père Daniel Ange
La fraternité Sidi-Saad diminuant, cherche une communauté pour continuer la vie religieuse dans ce lieu. Le père Daniel Ange, y fonde une communauté de l’Aurore. L’autel de Notre-Dame des Anges date de cette période. Il a été consacré le 1er janvier 1991 par Mgr Madec.
Sr Maria Sr Marie-Alix
1994 Soeurs Apostoliques de Saint-Jean
Finalement ce sont les sœurs Apostoliques de Saint-Jean qui arrivent à l’automne 1994 et cohabiteront avec les dernières sœurs de la fraternité Sidi-Saad, jusqu’en 2005.
D’abord lieu de silence et de solitude pour accueillir les novices lors de leurs temps de « désert » qui ponctuent la formation, le prieuré s’est ouvert depuis quelques années à l’accueil des hôtes pour des temps de retraites, de formation, récollection auprès des sœurs.
Les soeurs ont également une activité apostolique variée sur les paroisses environnantes, le diocèse et la région apostolique.